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Christophe Heurtel

Christophe Heurtel

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LIBRE -ARBITRE : VOIR LES CONDITIONNEMENTS DU "MOI"

Publié par Christophe Heurtel sur 23 Janvier 2018, 19:23pm

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LIBRE -ARBITRE : VOIR LES CONDITIONNEMENTS DU "MOI"

Quand en est-il aujourd'hui du libre-arbitre, ou plutôt du concept de "libre-arbitre".
Lorsque l'on a mit tout son fonctionnement en lumière (chemin spirituel) il apparait clairement petit à petit que l'on ne fait que découvrir ce dernier tel qu'il est, déjà.
La mise en lumière de son mode de fonctionnement en tant que ce "moi" n'est autre que faire tomber le voile de l'illusion.

Cette illusion est simple, ce "moi" CROIT. Il ne fait que ça...
Lorsqu'il est vu qu'avant "moi", les choses sont, déjà, qui a t'il à croire exactement ? Eh bien qu'elles pourraient être autrement.

C’est à partir de là qu’émerge la frustration, qui engendre le mal-être, qui lui-même engendre la souffrance (déséquilibre, solitude, désespoir…)
Souvent souligné par un sentiment d’impuissance, « moi » se renforce et renie toute idée d’absence de pouvoir. Le concept de libre-arbitre n’est autre que la frustration de ne pas avoir de pouvoir.

Nous sommes donc ici sur le point de départ de l’ego (« moi »).

COMMENT NAIT « MOI » ?

La séparation est-elle bien réelle ? Ça parait évident… On n’entend partout que tout n’est qu’illusion autant qu’on entend partout qu’on a le choix… Je suis perdu, ça m’saoule, la spiritualité me sort par les oreilles !!!

Voilà où en sont la plupart des gens qui viennent me voir en consultation.
Vous avez fait le tour du sujet, vous arrivez aux confins du « chemin spirituel ». Vous ne voyez plus de vérité dans tout ça.

QU’EN EST-IL ?

Nous sommes les points de vue relatif d’un tout absolu qui, par définition, est déjà tout.
Lorsque l’on constate quelque chose, alors cette chose, déjà, est. On ne peut constater quelque chose qui n’est pas.
Cette simple évidence ébranle tout.
Il est alors vu que « moi » ne fait que constater, seconde après seconde, jour après jour, année après année, ce qui déjà, est. Ce que l’on appelle « temps » n’est autre que ce décalage qui réside entre ce qui est et « moi ».
Maintenant et à partir de « moi » seulement, le concept de « libre-arbitre » voit le jour, car il arrive après ce qui déjà, est, mais ne s’en rend jamais compte.

Si « je » voit ce qui déjà, est, quel pouvoir peut-il bien y avoir exactement ?
Il n’y en a aucun, juste son illusion.

STRUCTURATION DE L’ILLUSION

Le magicien, ou prestidigitateur, se sert sans cesse de ce décalage entre ce qui est et « moi ». 
« Moi » étant décalé, de part sa nature, il a échappé à ce qui se passe avant, il se fera donc toujours avoir par l’illusion. C’est ici qu’apparait la « magie », l’illusion.
Lorsqu’il connait le truc, il ne peux plus se « faire avoir ». Il peut alors éventuellement devenir à son tour « magicien » où transmettre la « vérité » de l’illusion.

LA VÉRITÉ

Quel est le but alors ?
Cette question m’est souvent posée et je réponds en général : « Voir tout ceci qui déjà, est. Car tu ne feras jamais rien d’autre que ça… »

Quelle est donc la vérité ? Y a t’il seulement une vérité ?
La seule vérité est absolue, toutes les autres « vérités » ne sont que des point de vue relatifs de cette même vérité absolue.
J’en revient donc au point de départ après avoir fait le tour : «  Nous sommes des points de vue relatifs d’un tout absolu. »

« MOI » n’a jamais eu, n’a pas et n’aura jamais de pouvoir sur ce qui déjà est, car « je » n’est autre qu’un point de vu relatif de cette même vie absolue qui, par définition, est tout en même temps, y compris « moi ».

RÉSISTANCE OU LIBÉRATION

Arrivé ici, l’on constate le fonctionnement relatif du « moi » : soit ça résiste, soit ça libère. Il n’y a pas de choix dans tout ça, cette résistance ou cette libération se fait toujours malgré « moi ». Il n’y a pas non plus une bonne ou mauvaise manière de réagir, car la résistance n’est pas là à cause de « moi » et la libération n’est certainement pas là non plus grâce à « moi ».
Tout ceci un « concourt de circonstances » qui font voir résistance ou libération, mais rien de tout ça n’est jamais à cause ou grâce à « moi ».

C’est la chose la plus importante s’il devait y en avoir une : « moi » n’est pas responsable de ce qui déjà, est. »


Christophe Heurtel.


 

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